22 décembre 2010

Le Mont du Chameau

Comment passer un samedi à la Lopé ?
Le Mont du Chameau
En allant faire une jolie promenade dans la forêt ! Montée très raide, heureusement à l'ombre et à couvert, mais dans une ambiance très humide ! Descente chaotique, entre glissades dans la boue, et gamelles dans la pente.
Un bout de vue d'en haut
C'est là-haut qu'on était !

Et un éléphant

 Après trois bonnes heures de marche, on est content de reprendre la voiture et de traverser le parc où l'on peut à nouveau croiser éléphants, buffles et même des chimpanzés dans la savane (pas de photo, je n'ai pas été assez rapide).
Et un autre éléphant qui nous sent

Qui va prévenir son pote

Les voilà tous les deux !

Buffles peinards dans la boue

Première sortie dans le Parc National de la Lopé

Buffles en fuite
 habiter dans un parc, ça permet d'aller faire quelques balades en sortant du boulot... ou plutôt quand le groupe électrogène est coupé entre 15h30 et 18h30 (après on reprend le boulot jusqu'à 22h !)




Des traces de pas de panthère ! Si si je vous assure !


la crotte de la panthère



Vers le Sud du Parc, beaucoup plus dense que le Nord




Quotidien à la Lopé

Voici quelques images de ma base de vie ces deux prochaines années. Le village est à 1/2h de marche, ou quelques minutes en voiture (heureusement j'ai le privilège d'avoir accès aux 4x4 de WCS). Bientôt quelques photos du village, et d'autres plus détaillées du CEDAMM (le nom du centre de formation dont je m'occupe).
Le Mont Brazza vu de ma maison

Vue de la maison également

Le Centre de formation et à droite un des dortoirs

Deuxième sortie sur l'île des cocotiers

Parce que c'est un endroit agréable où aller passer un dimanche tranquille et pique-niquer, j'ai accepté l'invitation de l'équipe tortue pour me rendre une seconde fois sur ce petit caillou paradisiaque. Ce coup-ci, nous sommes rentrés sans tortue, mais j'avais un beau coup de soleil dans le dos.

île Banian, où sont postés les militaires qui défendent le territoire gabonais (et l'accès potentiel à la nappe de pétrole) face aux îles tenues par les guinéens
Au loin, l'île tenue par les Guinéens qui exploitent le pétrole sous-marin




Un peu cachée, mais voici une tortue verte (nom donné à cause de ce qu'elle mange (elle est végétarienne) et non de sa couleur) dans son milieu naturel.

Première sortie en mer sur l'île des cocotiers

Voici l'île des cocotiers, quelque part au large des côtes gabonaise, proche de la frontière maritime entre Gabon et Guinée Equatoriale. Une zone que les deux pays se disputent violemment pour la bonne raison qu'il y a une grosse flaque de pétrole sous-marine....
 A marée haute, l'île est presque inexistante. Mais à marée basse, c'est un endroit idéal pour faire du "masque-tuba" et attraper les tortues, qui viennent dans la zone pour se nourrir.

La chasse à la tortue se fait d'un bateau. Un "sauteur-plongeur" est debout à l'avant. Dès qu'une tortue est repérée, le bateau la prend en chasse, et le "sauteur-plongeur" lui saute sur le dos dès qu'il se trouve à peu près au dessus de l'animal. Ensuite, c'est tout un coup de main à avoir pour remonter la tortue et ne pas se laisser entraîner vers le fond avec la bête.
L'animal est ensuite monté sur le bateau où il est mesuré, bagué ou balisé (une petite balise argos qu'on leur colle sur le dos pour suivre leurs déplacements), puis relâchée à l'endroit où elle a été capturée. Tout un tas d'infos sont également recueillies sur la tortue et l'endroit où elle a été capturée (ADN, température de l'eau, profondeur, point GPS, etc.). S'il est trop tard pour poser la balise et relâcher la tortue (la colle met une à deux heures pour sécher), la tortue est trimaballée jusqu'à la terre, où elle passera la nuit, avant d'être relâchée, toujours à l'endroit où elle a été prise, le lendemain matin.
Une tortue c'est un poil lourd,



Floriane (collègue volontaire, collègue de WCS, et spécialiste en biologie marine)