La fête de la Korité, ou l'Aid el Fitr, marque la fin du ramadan.

Le calendrier musulman est lunaire, et c'est l'observation à l'oeil nu et non les calculs astronomiques qui détermine la fin d'un mois ou le jour d'une fête. Les marabouts et chefs religieux sénégalais se sont tous mis à observer le ciel à partir du vendredi 18 septembre. La korité était attendue dans le WE, mais c'est chaque soir que les discussions allaient bon train pour savoir si oui ou non ils venaient de vivre le dernier jour du ramadan de l'année ou non... Débats sans fin, discussions et enguelades dans les médias entre les représentants de diverses confréries. (Le système des confréries est une spécificité de l'islam sénégalais, je reviendrai dessus quand j'aurai un peu mieux compris.)
Ils n'arrivent pas à se mettre d'accord sur le jour, et c'est le samedi soir à 23h que nous apprenons que le dimanche est désigné jour de la korité. Mais attention, cela ne concerne que les musulmans Tidjanes et les autres confréries, à l'exception des Mourides qui fêteront la fin du jeun le lundi. Il y aura donc deux korité cette année.
Pour les familles, cela complique les choses, deux korité, pour peu que plusieurs confréries soient représentées dans la famille. Deux fêtes, c'est deux fois plus d'argent dépensé pour les tenues, les poulets, etc.

Le guardien de la case, Mady, et sa famille, pourtant mourides, décident de fêter la korité le dimanche. Quelques personnes de leur famille et amis viennent passer la journée dans la cour et manger le poulet. Le lendemain c'est dans la famille de Mala, un ami d'ami que nous nous rendons en troupeau. Lui est mouride et fete la korite le dimanche, mais la moitié de sa famille étant tidjanes, ils ont fait la korite également la veille.
C'est donc le lundi que nous partons à Mbao dans la banlieue de Dakar.

La tenue vestimentaire est très importante. Pas question d'y aller habillé comme tous les jours. Boubou obligatoire, et boubou de compétition s'il vous plait. Je n'en avais pas, mais la robe de Janine a fait son effet. Cependant, il faut que j'aille me faire faire un boubou de toute urgence pour la Tabaski (l'Aid el Kebir) qui approche. C'est très mal vu de porter deux fois la même tenue pour une fête! La coquetterie est ici très importante. Les jours qui précèdent les fêtes, les femmes se font faire des boubous, des coiffures incroyables ; elles achetent des chaussures neuves, des bijoux, etc.
Nous nous retrouvons donc, toute une brochette d'amis de Mala et Stéphanie (sa femme) dans la maison de la famille, où nous passons la journée à ne pas faire grand chose. Discussion, repas, thé et discussion. Une bonne journée !
Le calendrier musulman est lunaire, et c'est l'observation à l'oeil nu et non les calculs astronomiques qui détermine la fin d'un mois ou le jour d'une fête. Les marabouts et chefs religieux sénégalais se sont tous mis à observer le ciel à partir du vendredi 18 septembre. La korité était attendue dans le WE, mais c'est chaque soir que les discussions allaient bon train pour savoir si oui ou non ils venaient de vivre le dernier jour du ramadan de l'année ou non... Débats sans fin, discussions et enguelades dans les médias entre les représentants de diverses confréries. (Le système des confréries est une spécificité de l'islam sénégalais, je reviendrai dessus quand j'aurai un peu mieux compris.)
Pour les familles, cela complique les choses, deux korité, pour peu que plusieurs confréries soient représentées dans la famille. Deux fêtes, c'est deux fois plus d'argent dépensé pour les tenues, les poulets, etc.
C'est donc le lundi que nous partons à Mbao dans la banlieue de Dakar.
La tenue vestimentaire est très importante. Pas question d'y aller habillé comme tous les jours. Boubou obligatoire, et boubou de compétition s'il vous plait. Je n'en avais pas, mais la robe de Janine a fait son effet. Cependant, il faut que j'aille me faire faire un boubou de toute urgence pour la Tabaski (l'Aid el Kebir) qui approche. C'est très mal vu de porter deux fois la même tenue pour une fête! La coquetterie est ici très importante. Les jours qui précèdent les fêtes, les femmes se font faire des boubous, des coiffures incroyables ; elles achetent des chaussures neuves, des bijoux, etc.